JESS
FRANCO ET OGROFF CHEZ ARTUS |
1930 - 2013
mise à date 1 mai 2025
LAS TRIBULACIONES DE UN BUDA BIZCO, 1986 |
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LAS ULTIMAS DE FILIPINAS, 1986 |
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LAS CHUPONAS, 1986 |
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ENTRE PITOS ANDA EL JUEGO, 1986 |
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EL MYRON Y LA EXHIBICIONISTA, 1986 |
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EL OJETE DE LULU aka Lulu's talking ass, 1986 |
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FURIA EN EL TRÒPICO aka Orgasmo perverso aka Mujeres Acorraladas, 1986, Espagne Jess Franco fait parfois du beau, parfois tout un gâchis... Comme en témoigne sa période "années 80". Disons pour être poli que les chef-d'oeuvre n'abondent pas pour ce qui est de son cas... Toujours est-il que ce drame carcéral complètement moite et superflu se déroule dans une jungle espagnole quelconque. Lina Romay est amoureuse d'un gros révolutionnaire typique (barbe noire, casquette de facho, vêtements de para...) et occupe ses jours et ses nuits à se laisser butiner la fleur. Disons qu'elle n'est plus toute jeune et que ces scènes n'éveillent aucun intérêt d'ordre sexuel chez tout spectateur raisonnable. Un jour elle se fait arrêter - pourquoi, je ne l'ai jamais compris, possédant la version espagnole - et son amant touffu s'avère être un des gardiens de la prison où elle est envoyés. Suivent des scènes de torture, de cellule, et finalement une évasion. Le film entier est marqué par cette musique lancinante composée par Franco lui-même, ce qui n'améliore toutefois pas l'aspect visuel. Reste un film ennuyeux dont tout le monde se passera aisément et qui, je crois, ne se verra pas de sitôt ré-inséré dans mon magnétoscope. Orloff |
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GOLDEN TEMPLE AMAZONS aka AMAZONS IN THE TEMPLE OF GOLD aka Les amazones du temple d'or - Alain Payet & Jess Franco avec Analía Ivars, Eva Leon, Olivier Mathot, William Berger, Antonio Mayans, 1990 France, 86m Jess Franco frôle le navet avec celui-ci. Petit film de jungle mettant en vedette des amazones qui font du cheval seins nus en pleine brousse, il faut tout de suite prendre en considération, pour ne pas détruire la cassette, que c'est un film sans prétention. Les scènes ou l'héroïne - qui ressemble fort à Florence Guérin et qui passe tout le film, seins nus - parle aux animaux sont vraiment à grincer des dents et le climat général est plutôt pénible. L'effroyable musique synth pop omniprésente ne fait rien pour arranger les choses, et la performance de certains des acteurs vaut à elle seule toutes les tomates du monde. Bref, un film de creux de carrière, bien mauvais, comme seul Franco sait en tourner. Orloff
Un scénario simpliste, proche de bien des films inspirés par Tarzan, enfant abandonnée, parents morts, animaux de la jungle amis, méchantes amazones mais aussi bonnes tribus. Payet a hérité de plans tournés par Franco et a bricolé son film sous l'oeil d'Eurociné. Presque toutes les actrices ont au moins les seins nus, les costumes étant très petits. La méchante sadomaso se promène elle en minuscule string. Un temple dans une montagne a des planchers et des escaliers parfaitement alignés, loin des grottes sauvages vues ailleurs. Analia Ivars est fort jolie mais aura une courte carrière. Stanley Kapoul est Koukou, le chaman qui s'est joint bien malgré lui à l'expédition et qui est le faire valoir comique. La trame sonore, omniprésente, tombe sur nos nerfs. Le bluray de MVD classics offre la piste sonore en anglais et en français, celle en anglais est comme trop souvent réellement pénible. Trois petites bandes annonce et on oublie tout très rapidement. Mario Giguère |
BANGKOK, CITA CON LA MUERTE, 1985 |
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LA ESCLAVA BLANCA, 1985 |
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ANGEL OF DEATH aka Commando Mengele aka L'Ange de la Mort aka El Hombre que Mato a Mengele - Andrea Bianchi, scénario Jess Franco, 1986 Jess Franco aurait-il signé ici son film le plus étrange ? Peu s'en faut. Parce que sir Jess, après avoir signé le scénario, en a abandonné la réalisation à son confrère trash Andrea Bianchi. Cette histoire obscure de traque juif/nazis regorge de plans de vue inhabituels, de mauvais acteurs et de mauvais kung fu. Howard Vernon y agonise en personnifiant Mengeles, et ça ne doit pas tellement le changer de ses rôles habituels de tortionnaires ou de nazis. Le film se laisse toutefois regarder sans trop de bâillements, mais il faut vraiment être un fan endurci pour tout apprécier. Orloff |
LA SOMBRA DEL JUDOKA CONTRA EL DOCTOR WONG, 1985 |
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VIAJE A BANGKOK, ATAUD INCLUIDO, 1985 |
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EL CHUPETE DE LULU, 1985 |
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La MANSION DE LOS MUERTOS VIVIENTES, 1982 Deux couples de lesbiennes bien pouff (avec Lina Romay dans un de ses rôles de conne où elle excelle) débarquent dans un hôtel vide, où elles sont accueillies par le gardien (Antonio Mayans). Après plusieurs séances de parties fines, l'un décide de partir explorer les lieux, et entre dans une maison où... elle se fait croquer par des morts vivants (pas très flippant, genre moines avec des têtes de morts en carton-pâte). Une a une, elles vont se faire croquer, et même abuser ! Sacré morts-vivants, va, ils en manquent jamais une. Elles y passent toutes donc, sauf la dernière qui se fait tuer par Lina Romay/morte vivante. Encore un Franco haut en couleur et dans l'ensemble assez sympa à regarder, même si les actrices à part Lina Romay sont assez bof. A noter, pas de musique du tout, sauf le bruit du vent. Antonio Mayans joue deux rôles à la fois (question de budget ?) le directeur de l'hôtel et le gardien de l'hôtel. J'ai vu le film en espagnol, donc je ne puis vous en dire pus sur les finesses du scénario car je parle pas un mot. Effix |
UN PITO PARA TRES, 1985 |
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JUEGO SUCIO EN CASABLANCA, 1985 |
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EL ASESINO LLEVABA MEDIAS NEGRAS, 1984 |
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BAHIA BLANCA, 1984 |
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FURIA EN JAMAICA aka agent 077, Operation Jamaica, 1984 |
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UNA RAJITA PARA DOS, 1984 |
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LILIAN, LA VIRGEN PERVERTIDA aka Lillian, the Perverted Virgin, 1984, Espagne Une jeune fille est retrouvée à poil sur le bord de la route, et raconte son histoire "terrible" à deux hommes (dont jess franco alcolo). En gros, elle s'est fait embrigader par un couple de tarés sado-maso pervers (dont Lina Romay) qui ont copieusement abusé d'elle. Scènes hard à l'appui, le film se regarde pas trop mal, les filles sont chouettes, les mecs sont moches, et l'ambiance francoienne est au rendez-vous. Pas mal. Franfran< Une jeune femme (Katja Bienert) est retrouvée nue sur le bord de la route par 2 détectives (Antonio Mayans et Jess Franco). Elle leur raconte comment elle avait été enlevée pour devenir un jouet sexuel par des dépravés (dont Lina Romay (cachée sous le pseudo de Candy Coster) affublée d'une perruque rousse). Aussitôt, l'histoire racontée en flashback terminé, le détective Al Pereira quitte avec son gros GUN pour régler les comptes pour une fin assez expéditive. J'avais vu que Franfran avait déjà chroniqué le film sur le Club Des Monstres. Mais qu'importe... Il s'agit d'une production Golden et il s'agirait du premier film hardcore légal en Espagne. Le film mêle intrigue policière et les scènes hardcore pour constituer un curieux mix. C'est un peu dommage parce qu'Antonio Mayans joue vraiment avec sérieux et le film aurait pu vraiment être quelque chose de très bien! Ses scènes forment tout un contraste avec celles de Lina Romay où elle prend un malin plaisir à licher du sperme ! Jesus Franco joue un alcoolique des plus cocasse et Daniel White est au générique (je n'ai pas réussi à le trouver). La musique de Daniel White mêle les pièces jazzy et celles plus atmosphériques dans un style proche de la musique de Female Vampire. Il s'agit d'un produit des plus curieux et me donne vraiment envie de regarder d'autres aventures d'Al Pereira. Il y en a combien en fait de ces aventures là ? Katja Bienert est très dénudée mais semble être doublée pour ses scènes hardcore. Mais en tout cas, Lina Romay y mets vraiment du sien... Elle manipule le fouet vêtue d'une combinaison de cuir et dès le premier plan du film elle exécute un parfait 69 avec un illustre imbécile! Bravo Lina Romay! Black Knight |
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The SINISTER DR. ORLOFF aka el SINIESTRO DOCTOR ORLOFF aka Experimentos Macabros aka El Siniestro Dr. Orloff, 1984, Espagne, 1h23 Alfred Orloff, fils du digne Dr. Orloff, nous confie dès le départ d'une voix étouffée qu'il n'acceptera pas que d'autres femmes rient et respirent sur terre tant que sa mère, défigurée par le feu, ne sera pas guérie. Il envoie, presque chaque soir, son frère sans yeux kidnapper des jeunes filles, en ville, afin de poursuivre des expériences scientifiques. Un inspecteur de police dont la femme est particulièrement entreprenante apprendra à ses dépens qu'il n'est guère conseillé de se mêler des affaires de la grande famille Orloff... Suite tardive, ou actualisation du mythe ? Toujours est-il que Franco retrouve, encore une fois, son personnage fétiche. Les années '80 n'ont pas été tendres pour monsieur Manera, mais ce film est l'exception qui confirme la règle. Dès les premières minutes, une atmosphère lourde et oppressante se crée, due en partie à la menaçante musique de clavier signée par Pablo Villa, évidemment un pseudonyme de Franco. Ce dernier vient même, à quinze minutes du film, nous gratifier d'un petit caméo dans un sublime rôle de tantouze, manie récurrente qu'il semble affectionner. Robert Foster, qui personnifie Alfred Orloff, a par moments l'air particulièrement sadique et glacial. La direction photo en général est époustouflante, et on ne peut s'empêcher de grimacer quand Alfred Orloff embrasse le visage encroûté de sa mère avec dévotion. Il y aurait eu un développement très intéressant à explorer au niveau du lien incestueux qui unit le fils et la mère. Orloff père, incarné par Howard Vernon lui-même, le Dr. Orloff original, nous est présenté comme le germe du mal en personne, mais il semble par moments posséder beaucoup plus d'humanité que son fils. Ce n'est qu'à la toute fin, avec son rire macabre et ses cheveux hérissés, qu'il nous révélera sa véritable nature, et toute la pathologie obsessive que véhicule son fils nous sera expliquée. THE SINISTER DR. ORLOFF pourrait en fait être une synthèse analytique des obsessions de Franco, un collage des thèmes qui le préoccupent et qui le hantent, un hommage qu'il se fait à lui-même, un complément essentiel à son oeuvre... On a droit aux filles nues, aux créatures, aux scientifiques fous... Franco lui-même, pendant sa brève apparition, fait référence à la pornographie. En fait, même si le film semble avoir bénéficié d'un budget microscopique, il n'a pas cet aspect "fauché" qu'ont la plupart des Franco de l'époque. Ce qui, au moins, mérite ne serait-ce qu'un seul visionnement de la part des sceptiques, qui se rendront bien compte de ce que le maestro pouvait faire avec des clopinettes et sa foi immuable. Orloff Mario, sympathique inspecteur de police sans aucun talent, est chargé d'enquêter sur la disparition de jeunes filles. Celles-ci sont enlevées par le fils d'Orloff qui essaie de redonner jeunesse et beauté à sa mère, malgré les conseils d'Orloff père, un Howard Vernon qui ressemble à un Klaus Kinsky complètement fou ! Lorsque la femme de l'inspecteur s'en mêle, tout foire. Un film qui semble avoir eu un budget réduit, beaucoup de séquences banales et longues avec de la musique improvisée sur synthétiseur bon marché. Les acteurs s'en tirent bien, les actrices ont plutôt l'air amateur, à part la femme de l'inspecteur. Le punch final, que je ne donnerai pas, sauve le film qui vaut une bonne écoute pour fans de Franco. Mario Giguère |
CUANTO COBRA UN ESPIA ? aka Is Cobra a Spy ?, 1984 |
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MIL SEXOS TIENE LA NOCHE aka Night of 1,000 Sexes |
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HISTORIA SEXUAL DE O - Jess Franco - 1984 Bon, tout d'abord, Franco nous assène 3/4 d'heure où un couple voyeur s'excite sur la jeune fille à poil qu'ils aperçoivent de l'immeuble d'en face. Ensuite, ils la branchent pour qu'elle les rejoigne (deuxième phase de pataugeage érotique sans intérêt), et enfin elle finira chez une bande de pervers adepte du SM qui vont carrément la détruire, seul moment du film nous tirant de notre torpeur. Un ratage complet donc, avec certainement un des plus faible budget du maître du bis, et même pas une petite Lina Romay pour qu'on puisse un peu se marrer! Poubelle! Franfran |
CAMINO SOLITARIO, 1984 |
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BLUES DE LA CALLE POP aka Los Aventuras de Felipe Marlboro, volumen 8, 1983 |
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EN BUSCA DEL DRAGON DORADO, 1983 |
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SANGRE EN MIS ZAPATOS aka Blood on My Shoes, 1983 |
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